lundi 30 novembre 2009

los animales encontrados en Guatemala

Comme à chaque fin de visite d'un pays, revoilà la séquence du zoo de Zachary et Esteban.
Ils restent toujours émerveillés, et on s'en félicite d'ailleurs, par les panneaux routiers qu'ils n'ont jamais vu.

....et enfin au Pizote ou coati
Lors de notre expé à Tikal, ils ont pu observer la faune nocturne, malheureusement nous n'avons pas encore rencontré de jaguar, tellement représenté dans la culture maya.

Par contre les mygales étaient au rendez vous et là, quel spectacle.




Et le jour les araignées léopard et les veuves noires.
Les singes hurleurs ont réveillé la forêt mais ce sont les singes araignées que l'on a immortalisé.



Une multitude d'oiseaux tous surprenants par leurs couleurs les uns et les autres.











On différenciera le toucan de l'aracari (plus petit et des couleurs différentes).


L'animal qui a le plus intrigué nos deux monstres c'est le coati : il est peut être attirant mais il reste dangereux surtout quand il y a les petits.


Furtivement on a croisé un espèce de gros cochon d'inde.

Un fois de plus, le dangereux crocodile que Zachary ne se lasse pas d'observer.


Mais les rios sont habités par d'autres espèces :



























Le dindon du péten et ses magnifiques couleurs qui rattrapent un peu la laideur de l'oiseau.

Bref, tant d'animaux qui font que nos deux gars se baladent des heures durant, sans rechigner. Enfin, Esteban dans le dos de Letty ne se plaint pas de fatigue mais d'emprisonnement. Quant à Zachary, il nous impressionne de jours en jours par ses capacités sportives......
Nous sommes désormais au Costa Rica que nous avons choisi de visiter avant tout pour la faune et la flore alors nous pouvons d'ors et déjà vous promettre un prochain article sur le zoo bien fournit.

Zachary en profite pour souhaiter un bon anniversaire à « Arthur du chemin neuf » et espère que cet article lui fera plaisir.
Il pense souvent à tous ses copains........parole de parents !

Antigua et une expérience muy caliente

Antigua, ancienne capitale du Guatemala, une des nombreuses villes prisées pour y apprendre l'espagnol. On y trouve une école de langue pour étrangers à chaque coin de rue.
Antigua est entourée de volcans : l'Agua, le Fuego, l'Acatenango et plus éloigné le Pacaya.


Elle est tellement courue par les européens et les américains qu'elle en perd son âme (ce n'est que notre avis), son caractère guatemaltèque. Ses rues pavées, ses façades aux multiples couleurs, ses bâtiments coloniaux (pas forcément rénovés) sont réellement magnifiques et Antigua mérite d'être inscrite au patrimoine mondiale de l'UNESCO (depuis 1979).




Mais cette surpopulation touristique a gommé doucement son identité : très peu d'indiens dans les rues, les prix sont plus élevés que dans le reste du pays, les rues du centre sont bien propres (alors que si on s'éloigne un peu ce n'est plus le cas). D'un autre côté, on ne peut empêcher le Guatemala de se développer.

Tout ça nous parait bien factice voire même aseptisé et sécurisé pour l'accueil du touriste.







On ne va pas cracher dans la soupe, le spot est malgré tout agréable, il invite à la contemplation dans une atmosphère très détendue.



Esteban est toujours aussi fan de musique...c'est même un inconditionnel de la danse (ou des sauts) depuis qu'il a vu les indiens à l'œuvre sur le Zocalo de Mexico.

Nous, ce que l'on préfère, c'est poser devant les couleurs des maisons.



Antigua aura été, pour nous, un lieu stratégique :
de part sa proximité avec la capitale, seulement à 45' ce qui nous évitera de passer une nuit à Guatemala ciudad (ville qui ne nous inspire guère) : nous partirons le mardi matin à 4H pour aller directement à l'aéroport. Ca va être dur, un nouveau réveil à 3h30 ..... vivement la prochaine grasse mat ;
et d'autre part pour l'ascension du volcan Pacaya (2580m 1h30 de marche) qui est toujours actif. Nous avons opté pour un départ à 6h du matin avec guide (conseillé car risque d'agressions).
Une véritable expédition pour atteindre le fameux volcan mais pour un résultat extraordinaire.
Levée 5h du mat pour être à 6h devant l'hotel et attendre, attendre ...... et encore attendre.....un coup de fil plus tard....ils viennent nous chercher. Eh oui ils nous avaient oublié!!

Du coup on rattrape le groupe qui poiraute lui aussi un peu plus loin sur la route du Pacaya. et enfin l'expédition peut démarrer !!! A bord du bus, une famille française en vadrouille en camping-car pour 2 ans.
Oups...... quelques kilomètres plus loin une manifestation pour des hausses de salaires nous bloque.

Super chauffeur zigzague, change de voie (se retrouve à contre sens) et est malgré tout encore bloqué. Un peu d'attente, des tergiversations pour savoir si on abandonne et retourne à Antigua, des coups de fil et il nous dégote, comme par magie, une route secondaire chaotique pour enfin arriver au pied du Pacaya.


L'ascension est éreintante, nous n'avons plus l'habitude.

Par contre pour les enfants ce fut relativement plaisant. Les chevaux ne sont tout de même pas montés jusqu'au sommet, le sol est trop instable.


Mais quel résultat, nous avons découvert et admiré la lave en fusion, eh oui ce n'est pas offert à tout le monde, parfois on ne peut voir que de la lave sèche.

Zachary fut, tout au long de la promenade, très intrigué par ce phénomène de terre rouge mais il a vite compris quand la chaleur de la lave lui a chauffé le visage.....personne n'a eu de poil cramé !




Les mésaventures du trajet n'étaient pas terminées, une crevaison et super chauffeur déjà très en retard pour le groupe de l'après midi dû changer la roue.
Voilà, belle journée, belle expérience : contents ! alors nous prenons un apéro avec Stephanie, Olivier, Frank, Lola et Robin, la famille française qui sont à un peu plus de la moitié de leur périple et sont réellement épanouis par leur aventure..

Nous quittons ce pays coloré et accueillant et nous lui disons au revoir. Ils aiment rappeler le lien à la terre qui leur procure cette force de vivre malgré les conditions de vie difficiles dont on a pu être témoin. Dans le Popol Vuh la création des hommes s'est fait en 3 temps et la dernière fut l'homme de maïs.
Adiós al hombre de maíz