Mexique : la basse-californie, terre méconnue

Après 12 Heures de transit (dont 3 1/2heures d'avion et 4 heures de bus) nous sommes arrivés à La Paz (Basse Californie au Mexique). Le climat est chaud, très chaud (40° Celcius cette fois) et humide, très humide (70% au minimum). Tout au long de la route nous avons pu observer les dégâts de la pluie.

Nous logeons dans une pension du centre ville qui n'est pas climatisée mais où il y a un gros
ventilateur qui n'en finit pas de tourner, sinon c'est la suée en 2 secondes.
Nous avons retrouvé toute la simplicité latine, les couleurs des villes mexicaines avec plaisir : la chambre de la pension est très
sommaire, 2 lits en béton joints par une table de nuit en béton et une armoire qui est aussi en béton.
Eau froide pour la douche (pas besoin de plus à vrai dire). Une aération qui nous permet d'entendre tout ce qui se passe  dans les chambres voisines, c'est cool on peut apprendre le mexicain en dormant.
Nous avons repris nos vieilles habitudes de ménage, les ex-cubains nous comprendront. Mais nous éviterons que Zak et Ban soient malades.

La cour intérieur permet les débordements de nos enfants. Le prix de la chambre d'anticiper sur l'enveloppe transit de ce périple car en avançant nous sommes contraints de constater que nous ne pourrons nous déplacer comme à notre habitude lors de ce genre de voyage. Nous utilisons des bus équivalents européens et les taxis alors qu'auparavant nous utilisions des « bus collectivo »  et nos jambes, seulement les enfants et nos 5 bagages ne sont pas adaptés  à cette pratique.
Le premier diner que nous avons savouré fut le meilleur depuis bien longtemps, équilibré, surtout et contrairement à ce que l'on pourrait penser, pas épicé.......d'accord, à notre demande.
Nous sommes soulagés de trouver nos repères en relations humaines. Chaque contact est riche d'échange et ÇA RASSURE ou tout au moins c'est ce qui nous convient.

Nous avons fait une escapade en voiture (air climatisé, le bonheur) sur l'unique route de la Basse Californie goudronnée (toutes les autres il faut un 4x4 et il n'en avait pas de climatisé). On en a profité pour observer tous les genres de cactus et comme à notre habitude la faune locale (Zak vous les montrera).
Puis, enfin, nous avons vécu notre première expérience amérindienne : il a plu en montagne
(puisque c'est la fin de la saison des pluies) et comme apparemment à chaque fois, quelque temps après, l'eau arrive des hauteurs pour se jeter dans la mer. Sauf qu'elle traverse les routes à plusieurs endroits. Les 4X4 passent avec craintes (des pierres peuvent endommager les pneumatiques), des « locos » au volant de petites voitures, passent en machos ! Les autres, comme nous, attendent que le courant soit moins fort, et là on se rend compte que le temps n'est pas grand chose.

Une autre expérience a, à nouveau comblé nos attentes : nous avons pu gouter au plaisir de nager en compagnie de lion de mer. Dans la mer de Cortes (Cousteau disait que c'était l'aquarium du monde et Serge doit nous envier un max), au large de La Paz, une ile protégée (Espiritu Santo) abrite une colonie de lion de mer, des poissons multicolores et plusieurs espèces d'oiseaux. Après quelques consignes, du genre : ne pas s'approcher d'eux mais les laisser venir à soi, s'éloigner lorsqu'il y a des petits et ne pas tirer lorsqu'ils mordillent. Oui parce qu'ils nous mordillent les doigts, palmes, appareils photos....... les quelques premières secondes sont impressionnantes puis très vite, cela devient passionnant.
Le temps accordé fut trop court, surtout que l'on se relayait auprès des enfants restés à bord. Esteban a voulu à 2 reprises tenter l'opportunité et c'est chose faite sans crainte. Zachary a apprivoiser le masque et nous passons au tuba mais l'approche des lions de mer dans l'eau, ce sera pour la prochaine fois, il observe tout de même les poissons sous l'eau et récolte de magnifiques coquillages qu'il nous est interdit de ramener.
Un petit incident nous a fait râler 5 mn, notre appareil photo sous-marin a rendu l'âme en plongeant pour photographier les otaries qui était sous notre nez. Les prises de vue sont faites du bateau mais c'est largement satisfaisant, l'expérience dépasse bien tout ça.

Etant donné le climat et la chaleur, nous décidons de quitter cet endroit idyllique. Les plages,
notamment celle de la Balendra, sont magnifiques, désertes et recouvertes de sable blanc avec une eau à 29° (actuellement mais en été elle est à 32°); malheureusement nous sommes arrivés à la mauvaise période et la pluie nous a légèrement empêché de nous baigner.
Idem pour les couchers de soleil, il paraît qu'ils sont magnifiques mais nous n'avons pu jouer les amoureux s'enlaçant face à un soleil rougeoyant.

Tout ça pour vous dire que le coin est vraiment pas mal, il vaut le détour !! Et les danseuses sont pas mal du tout.......on penserait même qu'on a changé de pays.