Huaraz, spot à treks.

Huaraz (3091m), est situé dans la vallée prisonnière entre la cordillera negra et la cordillera blanca.

 Femmes en habits traditionnels avec leurs chapeaux. Chaque village possède son propre style de chapeau.

La cordillera negra stoppe les courants chauds du pacifique et permet aux neiges éternelles de la cordillera blanca, d'exister.

 la Cordillera negra

Le matin, tôt, le ciel est encore impeccable. On aperçoit au loin le plus haut sommet du pays le Huascaran 6768 m.

Mais c'est la période des pluies et les fins de journées sont plutôt humides. Nous aurons, malgré tout, de la chance, car la pluie ne nous aura pas plus importunée que ça.

Ici, toutes les femmes n'utilisent pas encore le sac à dos !

L'artère principale de la ville.

La guesthouse"Albuergue Churup"où nous logeons permet un 180° sur les 2 cordillères.

Ici le salon commun du rdc. Au dernier, un coin cheminée avec vue panoramique et canapé circulaire nous attend aussi.

Nous y avons rencontré Malaury (Malo ou Malou) et Ludo (ou odul), deux artistes français avec qui nous avons passé 3 petits jours bien sympatiques.

Elle photographe (d'ailleurs vous pouvez apprécier les belles épreuves de nos 2 gars) et lui peintre, enfin, tagger dans l'âme.

En admiration devant les montagnes toutes plus hautes les unes que les autres.

Une p'tite grimace, toujours dans l'optique de faire rire les gens, ici c'est pour Malou !

Non, il n'en est pas l'auteur mais on aime vous présenter ces taggs, on sait qu'au moins 2 personnes aiment ça (pas vrai jak et jesse ?).

Ils ont passionné nos enfants.

Kri est a l'affût des levers et couchers de soleil, d'ailleurs vous allez en prendre plein la vue.

La cordillera blanca nous passionnera longtemps. Nous décidons donc de s'aventurer sur ses chemins escarpés.

Vallée que nous traverserons en direction de la Lagune 69.

Le départ est programmé pour 5 heures du mat. Nous faisons donc une halte pour le café, enfin plutôt un maté de coca, bénéfique pour l'altitude. Toute la famille est adepte.

 Las lagunas Llanganuco. La légende dit, que les peuples incas en conflits ce sont tellement battus (Le Roméo et Juliette inca)  que la montagne a saigné. Il ont attribué un lac pour la femme, un lac pour l'homme.

C'est avec Ricardo, LE guide, que nous passerons la journée, toute la journée, sur les sentiers qui mènent à la Lagune 69 (nommée ainsi parce que son appellation d'origine est trop longue à inscrire sur les cartes).

Esteban pense avoir découvert une piscine et se trouve très en colère de ne pouvoir s'y tremper.

Une des pentes raides que nous devons franchir laisse couler avec puissance l'eau des glaciers. Kri, lui, dans son élément, banane aux lèvres ! se réjouit des exploits de son fils.

Les enfants et Letty n'iront pas plus loin. Et oui ! Zachary refuse de continuer de grimper et nous ne voulons surtout pas l'écœurer de la randonnée. Surtout qu'il a marché 3 heures.

Kri continuera avec Ricardo jusqu'au but et ne se lassera pas d'immortaliser un tel spectacle.

 Le Huascaran

Le Chacraraju 6112 m

Tout ça se passe de commentaires et nous espérons bien faire plaisir aux amoureux de la montagne. Et peut-être qu'ils seront tentés de changer leur destination de prédilection.

Voilà le but qui se profile.

Etrange contraste des couleurs.

Super feeling avec Ricardo ! ils échangerons des idées politiques, biologiques et familiales. C'est dans ces moments là que l'on parfait le plus notre espagnol.

Heureux et surtout fiers de cette fabuleuse journée mais tout n'est pas fini, il reste le retour jusqu'au camion.

Le chemin est rude, Letty ne pense pouvoir arriver au bout après 5 heures de randonnée à plus de 4500m. Elle ne veut pas s'avouer fatiguée et à 100m de l'arrivée devrait passer Esteban à Ricardo qui lui a proposé plus d'une fois mais c'est trop bête, si prêt, et trop orgueilleuse surtout !

Ce ne sont pas des tarines mais elles restent de véritables vaches de montagne. Zachary dit que ce sont des vaches escaladeuses (elles sont parfois dans les pierriers).

Il y avait 3 jeunes américains avec nous. Eux sont montés très rapidement jusqu'à l'objectif, mais toute la route du retour,  ils se sont pleins de mal de tête. Oui ! l'effort à cette altitude requiert de la prudence. Ils sont là pour de l'acclimatation en vue d'un trek de plusieurs jours. De notre côté, un p'tit efferalgan est le bien venu pour Letty mais rien de plus. La famille supporte bien les hauteurs andines.

Le lendemain matin nous retrouvons les artistes, une journée de glande et une virée au mirador retaquenuo à 20' de la ville en taxi.

Nous admirons les montagnes et la liberté nous inspire :

Odul et Letty devant la cordillère blanche.

Libertad, quand tu nous tiens.

Et un p'tit coup de famille pour les fonds d'écran familiaux.

Les enfants adorent se retrouver parmi les leurs sur les places de village.

C'est tellement prenant que nous revoilà partis dans la cordillère. Cette fois ci sans guide, mais la rando est courte. Une course en taxi de 1H30

nous amène aux portes du parc Huascaran et nous nous dirigeons vers la lagune Llaca à 4464 m.

Village que l'on traverse, le chauffeur nous recommande de ne pas prendre de cliché au risque d'être caillassé. Ou veut-il protéger sa carrosserie?

Petite dédicace à Fabrice (regarde les doigts). Méditation kristianique !

Une fois de plus, nous sommes un peu enivrés par les altitudes et notre tête s'emballe.

Et là, médiation féminine, avant une belle série de sauts :

Une fois de plus, Zachary aura parcouru le chemin de son propre chef. C'est devant les yeux émerveillés de son père qu'il pose volontiers devant ses exploits.

Quant à Esteban, il apprécie d'être libre et se vautre comme un lézard au soleil.

Nous voilà maintenant partis pour Chavin de Huāntar (3250m). Rien que le trajet en lui même vaut le détour. 3 heures de bus sur piste à travers la cordillère negra.

Ici nous traversons le rio. Pas de pont, pas de route, tout se bouscule et nous tanguons les uns contre les autres.

Le paysage à travers la vitre est fantastique. Nous monterons jusqu'à 4500m avant de traverser la montagne par un tunnel pour déboucher sur :

le christ....édifié par les Italiens

Chavin est une ville de western. Pas de goudron, un peu de pluie et l'authenticité des lieux. Mais où sont les chercheurs d'or ? Et bien, tout le long du chemin qui descend sur cette ville nous verrons des hommes sortir des petites fissures, ce sont bien eux, les chercheurs d'or!

Intérieur d'une maison de Chavin, celle ci ouvre ses sanitaires à qui le veut, sauf qu'il faut pouvoir.......uriner on veut dire... et devant la maison le stand viande :

Nous passons une nuit dans cette ville et au petit matin nous voilà parti pour les ruines de Chavin.

Ces femmes sur les trottoirs, proposent le petit déj ou tous les autres repas...

C'est ici qu'il y a la parade des bus pour les allers et venues vers cette bourgade.

Une jeune maman qui se prête volontiers au jeu de la photo. nous la trouvions très jolie tout de rose vêtue.

 

Le site archéo (14 hectares) est la seule structure laissée par la culture chavin, la plus ancienne civilisation du continent. C'était sûrement un centre cérémoniel.

 La place principale et la seule pyramide, tout le reste est en souterrain jusque sous les montagnes, mais on ne peut pas tout visiter.

La plupart des endroits intéressants se trouvent en sous-sol. En 1945, la région a été ensevelie par un glissement de terrain et a détruit une partie des galeries.
Une chose de sûre, ils n'étaient pas bien grands mais très puissants vue la grosseur des blocs de pierre qu'ils ont mobilisé pour édifier ces bâtiments et ses labyrinthes.
Pour effrayer les incroyants, les prêtres soufflaient dans des conques qui faisaient écho, amplifiant le son de l'eau coulant dans les canaux.
Les murs étaient agrémentés de tenons sculptés en forme de tête. C'est la seule qui occupe son emplacement originel, les autres ont été transférées dans le musée.
La route du retour, nous la passons à 4 sur 2 sièges. Kri contre la fenêtre ne manque rien !
 Habitat du peuple des montagne : chercheurs d'or ou agriculteurs.
Les villages sur notre route.
La folie s'empare de nous. Oui ! 3 heures de trajet sont parfois éprouvantes et nous ne manquons pas de distraire nos enfants. L'entourage en profite aussi et parfois rit plus fort que nous.
Il n'abuse pourtant pas du maté de coca.

Sur les 4, il y en a un pour qui c'est normal.......à vous de trouver lequel !!

Nous avons toujours du mal à quitter les spots paradisiaques (du moins à notre goût). Là, nous serons restés 7 jours (la grève qui a bloqué le pays au niveau des transports terrestres n'y est pour rien).

Ce soir direction la capitale, la plage et de nouveau le désert avant les retrouvailles du 01 février avec Jacotte et Dédé (les enfants sont impatients).

Nous prenons la route sous de bonnes augures....