mercredi 3 février 2010

Moitié de périple, retrouvailles et capitale péruvienne, que d'émotions...

Et oui, nous y sommes à la moitié de notre périple. On sait, on sait, le reste va passer très très vite !
Sans faire exprès,  Dédé et Jacotte nous ont rejoint à cette date.
A peine arrivés, ils donnent dans le concert de langues
Letty a piétiné 1H30 dans l'aéroport, après l'atterrissage de l'avion, avant qu'ils pointent leur bout du nez. Kri et les enfants attendaient à l'hôtel, les retrouvailles ont été bruyantes, d'ailleurs un homme est sorti de sa chambre pour nous demander de faire moins de bruit (1H00 du mat.).
Une journée bien tranquille sur le malecon de Miraflores où nous avons pu observer les dauphins en plein festin et apéro le soir avec devinez quoi ? beaufort, saucisses de sang et bon vin rouge. Oui, à New York leur sac a été ouvert mais comme toute la nourriture été sous-vide ou en conserve (foie gras svp) ils n'ont rien supprimé.........heureusement pour nos papilles en manque de saveur française, même si la gastronomie péruvienne tient sa place en matière de fruit de mer.
Et seconde journée avec les parents, c'est partie pour l'aventure, visite de la vieille ville de Lima.


Ce n'est pas la plus belle des capitale andine, à notre goût.
Sur les hauteurs, il y a les favelas et les inscriptions des politiciens en place.
La Plaza des Armas, tient tout de même sa place en matière d'architecture coloniale et nous sommes émerveillés.....pour changer.
Ici aussi, comme à Miraflores, nous retrouvons des vaches artistiques.
Par contre nous avons eu l'opportunité de visiter une des plus vieille demeure coloniale "la casa de Osambela Oquendo" qui appartenait à un commerçant. Le nombre des balcons reflétait la richesse, ici au nombre de 8.
Il l'avait construite la plus haute de la ville ce qui lui permettait d'observer sa flotte dans le port à la longue vue dès sa terrasse. Terrasse aujourd'hui bien délabrée, et pour cause, elle est d'époque. Les maisons étaient construites en bambou pour résister aux tremblements de terre.
Il rusait d'astuce, c'était une époque où il y avait beaucoup de rébellions et les demeures de notables étaient la proie des manifestants, alors, pour se défendre seul contre tous, il avait construit le dernier escalier de façon à ce qu'un seul homme puisse passer à la fois et l'attendait au somment pour l'assommer ou plutôt l'occire.
A la fin de la visite, le guide nous demande si nous faisons parti du corps médical ? et bien oui, et oh surprise il nous exhibe des livres de médecines en latin et français datant de 1556 ou 1791. 
Nous avons pu les toucher (oui monsieur, oui madame!). Ils sont faits de cuir de fœtus de veau (ça c'est pour l'aspect gore : on aime vous faire bondir!). Toutes les expériences sont inscrites scrupuleusement.
Comme d'habitude, la ville ne manque pas d'églises.
Une rencontre très furtive et insolite à un feu rouge, des jeunes chiliens en vadrouille du canada au chili en golf (d'ailleurs bien marquée par les aventures). 
Nous terminerons cette journée par un p'tit "pisco sour", boisson alcoolisée locale, genre punch, comme l'effet sur le crâne.
Nous prenons la route pour Nazca, vous savez, les lignes au sol que l'on observe d'avion.

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