Copacabana, en Bolivie bien sûr !

Nous voilà enfin en Bolivie, à Copacabana (3800m-54300hab) au bord du lac Titicaca.
 Vison de la baie bolivienne...

Quand il n'y a pas d'animaux à observer, il grimpe de partout...

et lui continue à mimer le condor...

Ce n'est pas la plage du Brésil mais il y a tant de touristes ici que s'en est presque incroyable de savoir qu'il n'y a pas de distributeurs automatiques.

Et oui, on continue à écrire ce prénom sur les murs ou bien es-tu déjà venu en cachette ?

Il y fait bon vivre, tellement que l'on s'est fait la remarque d'une impression de temps arrêté. Il règne
ici, un rythme de vie très particulier.
 Je crois avoir réussi à prendre ce rythme.
Nous avons eu droit, pour le jour de notre arrivée, à la soirée de clôture du carnaval, oui ici
aussi.

Tous à la bière ! Hommes, femmes, jeunes ou vieux et jusqu'à ne plus tenir debout. On se voit
offrir un verre par une femme d'une cinquantaine d'année qui n'arrive plus à articuler mais elle n'est
surement pas la seule !

Elle nous mime le rite de l'offrande d'alcool à la Pachamama, le principe
consiste qu'à chaque nouvelle bouteille ouverte, le premier verre est versé sur le sol pour la
Pachamama. Désormais nous l'adoptons ! On ne peut pas bien faire autrement ici, dés que l'on
partage un verre avec un local, c'est la tradition et nous ne voulons surtout pas faillir à ce genre de
coutumes.

Nous avons rencontré Jérôme (23 ans et suisse, le pauvre), Mathilde (19 ans et elle voyage seule) et
Sandra (20 ans et parisienne, la pauvre aussi) avec qui nous passerons quelques jours de détente.

Prêts pour le spectacle, bière à la main ...

L'hôtel La Cupula que nous avons réservé par le net surplombe la ville et se trouve juste en dessous
du belvédère que nous avons gravi un soir à l'heure de l'apéro. Nous n'étions pas les seuls !!!

On attend tous le couché de soleil !

Quel rêveur ce Kri, il va pourtant falloir un jour retrouver la réalité de la vie.

La descente de nuit fut un peu périlleuse, mais nous sommes vivants !

Copacaban by night, vous remarquerez le peu de pollution lumineuse.

Une petite escapade, comme tout le monde, à l'Isla del Sol. Petit paradis perdu sur le lac.

Que des touristes en vadrouille ou plutôt des babas qui ont pausé leur tente face au lac et au vent et aux cochons....au petit matin nous avons pu voir ces bestioles dévorer leur provisions ou leur poubelles ? laissées contre la toile.

Cordillère Real vue de l'Isla del Sol

Toujours un peu d'herbe fraîche pour les animaux de la maison.

Le paysage prête à la promenade.
Enfin, là c'est le choc, ou plutôt la réalité, ils stockent les poubelles à un endroit pendant plusieurs jours avant de les brûler et les cochons s'en régalent.

Toujours la cordillère Real, nous on ne s'en lasse pas.

Une petite virée au site de Chincharo le jour de notre arrivée où nous profitons de la table de cérémonie pour dresser Notre table à base de bière.

Sur les chemins des incas, enfin on espère parce qu'on a payé pour ce prétexte.

 Les 3 "hôm" à la recherche du puma.
Ils ne choisissaient, décidément pas, les endroits les plus désagréables pour édifier leurs cités.

Ils ont longtemps joué à cache-cache, comme dans un labyrinthe.

Il cherche son père, le long du lac, juste avant de savourer une délicieuse "trucha". Son quotidien n'est que couleurs, authenticité.

Le lendemain nous profitons du soleil pour traverser l'île du sud au nord afin de prendre le bateau
qui nous ramènera à Copacabana.

Nous ne résistons pas à immortaliser tous ces petits sourires que l'on croise.

Là ça grimpe dur, ce n'est pas un effet d'optique, et ce jour là, Zachary n'est pas en forme mais il parcourt tout de même ses 4 heures de randonnée à plus de 3800m

Nous traversons 3 communautés qui n'oublient pas de nous faire payer un droit d'entrer sur leur territoire.

Un de nos banquiers. Leurs chaussures ne sont que récup. (pneu et cuir).

Letty est interpellée par tous les gens qu'elle croise sur son chemin, ils sont intrigués par le système
de portage pour l'enfant.

C'est un bon moyen de lier contact. On discute de la pluie et du beau temps, des enfants surtout puisque c'est leur sujet favori et on arrive parfois à se mêler à leurs activités. C'est comme ça que l'on a pu essayer leur outil de labourage.

Une super-woman

Apprentissage..

L'homme (la bouche pleine de feuilles de coca) travaillait seul avec ses 2 filles, Kri et Jérôme se sont proposés pour l'aider, seulement un instant puisque nous devions prendre le bateau à 15H30.

et c'est parti mon Kri-Kri...

Plus loin c'est une vieille femme qui écosse les « havas » (fèves), cette fois les enfants se prennent au jeu et s'assoient autour du  fichu rempli de la récolte pour trier, d'un côté les fèves de l'autre les épluchures séchées par le soleil. Pendant tous ces instants, Letty, dernière l'objectif, n'en loupe pas une miette.

De retour à Copacabana, la tête remplie de toutes ces images mais le ventre vide, nous profitons du
bon resto de La Cupula pour manger une énorme fondue bourguignonne pour le plaisir des grands
et des petits.

Nous avons bien l'intention d'échanger de système de portage.

Voilà, le lac Titicaca c'est terminé, direction la capitale la plus haute du monde. Le choc va être
d'autant plus terrible puisque voilà plusieurs semaines que nous trainons dans les montagnes peu
peuplées.

Ultime photo idyllique du lac Titicaca.

Souvent le soleil est avec nous.......des auréoles de bon augure