De Buenos Aires à Santiago de Chile pour les retrouvailles.

Alors nous voilà partis pour nos premiers kilomètres en camion. On va pas vous raconter des conneries : c'est LE TOP !!
Le projet c'est de traverser en 60 heures la route qui mène de Buenos Aires à Santigo de Chile pour arriver le 8 à 8h00 afin d'accueillir Marie et Daniel à l'aéroport, vous vous rappelez ?!

Jusqu'à la cordillère des Andes, nous traversons un paysage plat, mais plat et rectiligne.....de longue ligne droite interminable. Nous ne quittons pas l'axe et nos premières nuits nous les passons sur les côtés des stations essence, cela dit bien agencées, avec des aires de repos où ne nous sommes pas les seuls (il y a aussi les routiers).

A Mendoza, nous faisons le plein de victuailles acceptées à la douane chilienne. La route monte et
monte et monte. Les décors changent à chaque virage.

On ne connait pas encore le but de toutes ces bouteilles remplies d'eau déposées prêt de cet oratoire mais nous menons l'enquête et nous vous donnerons l'explication plus tard.

La quebrada el camino est la porte d'entrée dans la cordillère,

ensuite c'est une succession de quebradas qui nous mène au puente inca, vision incroyable et à l'Aconcagua (6959m), plus haut somment du contient américain, mais le parc ferme à 18H00, ne ne pouvons l'approcher ce n'est que partie remise. Par contre cela n'empêche pas Kri de le shooter.
Le puente del Inca........ bains thermaux sulfureux et en contrebas un hôtel qui n'est plus utilisé puisque le pont qui permet l'accès est fissuré.

La gare d'arrivée qui accueillait les touristes pour les bains.......les enfants remplacent les cheminots partis en retraite.
Le cimetière des "Andinistes", ceux qui n'ont pas réussi à gravir cette fameuse montagne, l'Aconcagua

à 18HOO c'est la seule montagne qui reste illuminée !!!

Nous atteignons la frontière chilienne en fin d'aprèm mais nous n'en sortirons pas avant 21H.

D'une part les papiers prennent beaucoup de temps mais le véhicule est fouillé et sniffé par les

chiens. Les douaniers sont supers sympas avec nous et les enfants ont droit à une petite
démonstration de dressage. Kri sonne l'alarme, il nous reste encore 2 heures de route et pas des
moindre, une série de 18 virages en épingles pour descendre du poste de douane.

Nous arrivons à 2H00 du mat à l'aéroport et ce sera le parking qui fera l'affaire pour la nuit, il ne
faut pas trop que l'on s'éloigne car Zachary ne veut pas manquer l'arrivée de ses grands-parents : sa
principale question est de savoir s'ils seront contents de nous retrouver ?!
En guise de 8h00 du mat, c'est à 10H30 que l'on voit apparaître Marie et Daniel aux portes des
sorties internationales.

L'euphorie des enfants est difficile à canaliser et lorsque l'on récupère leur voiture de location, Zachary nous abandonne pour se réfugier auprès de son pépé et de sa mémé.
Une fois de plus nous avons une petite histoire à sensation à vous raconter : lorsque nous avons
trouvé un hôtel pour les parents, nous avons stationné le camion devant, pendant que Kri tentait de
trouver un camping sur le net à l'intérieur de l'hôtel et que Letty cherchait un stationnement tout prêt
qui accueillerait un tel véhicule. A bord, les enfants et Marie, véhicule fermé mais pas verrouillé.
Pour plus de sécurité (soi-disant), nous avions fait un sac à dos avec tout le très important (passeports, billets de retour, papiers de véhicule, chargeur ordi.....) à l'intérieur afin de l'emporter à chaque fois que nous sortions du véhicule. Celui ci était entre les 2 sièges avant, enfin jusqu'à ce que Kri se mette à le
chercher et à tourner en rond au milieu de la route en râlant (vous savez comment !) et protestant
sur le fait que la portière avant chauffeur était ouverte et que le sac avait disparu sans que personne
ne se rende compte de quoi que ce soit. Le temps de récupérer nos esprits, de s'organiser pour se
rendre au poste de police et en se dirigeant vers le camion pour partir, un type interpelle Letty en
prétendant avoir trouvé notre sac sur les marches de l'église San Francisco (un pâté de maison plus
loin) et qu'il se rappelait l'avoir vu demander des renseignements au parking d'à côté.
Il dit nous le ramener parce qu'il l'a reconnu sur la photo de son passeport. Fous de joie nous ne craignons pas de lui hurler dessus pour nous avoir volé notre sac mais quel voleur tout de même, pris de remords il rapporte le bien dérobé au propriétaires désemparés....et c'est peu dire......Nous n'avons pas immortalisé l'instant mais nous avions très envie de nous « pinter la ruche! ». Tout est bien qui
fini bien, vive les voleurs chiliens et leur bonne conscience mais croyez nous, nous avons flippé
pendant un cour instant.
Ouf ! Quelle frayeur ! Et merci bonne étoile ou cul bordé de nouille (on sait Mag, il pleut toujours là où c'est mouillé !).

Un reste de ville coloniale et beaucoup d'"européanisme"

Nous octroyons 4 jours de visite à la capitale de Santiago.

Le Mercado aux poissons....

où Zak trouve son grand bonheur : du poulpe !!

Dans la rue de Londres, chaque jeudi depuis 4 ans, une association maintient le souvenir des disparus du régime de Pinochet, films et musiques retraçant l'histoire :Un des animateurs de la soirée

C'est sur le parking municipal du parc métropolitano que nous avons eu le droit de stationner le camping car, seulement à 15' du centre en taxi.
Les joueurs d'échecs sur la place centrale

Et les cartomanciennes.....qui mélangent leur "arts" (c'est une blague, que des conneries tout ça) à l'église (en manque de fidèles???)
Nous fouinons dans le barrio bellavista, l'ambiance est propice à la détente, une multitude de terrasses proposent des litrons de bière à la folle étudiante fêtant la rentrée scolaire.

Une petite pensée pour Clem, la danseuse, en espérant pouvoir faire la même photo avec elle

 Un rasta aux cheveux courts...

A défaut de mettre ses doigts dans son nez, il en trouve d'autres

 

t'as besoin d'un truc pour un stick

Le zoo situé dans le parc métropolitano est loin de la critique du guide touristique qui l'annonçait maltraitant. Un cerro (point culminant) est accessible par funiculaire pour se rendre au pied de la vierge dominant la ville.
Les ravissants uniformes de la police Chilienne ...depuis qu'elle est plus calme

La famille

Et les grands-parents dans leur 1er "grand" voyage

El hombre lobo

Nous observons à plusieurs reprises les dégâts provoqués par le tremblement de terre, d'ailleurs la Moneda et le Palais des beaux arts sont fermés aux visites.

La seule salle qui peut se visiter

Le bâtiment de l'extérieur, observez le fronton.

Mais à aucun moment, nous avons été choqués par des destructions massives, même l'aéroport qui avait été fermé plusieurs jours a déjà été remis en état. Nous avons l'impression que les travaux de restauration sont très vite réalisés.

Le métro...tous les mêmes finalement

Nous assistons aussi à un petit spectacle de musiques et danses traditionnelles :

En attendant les danseuses

Chaque dimanche soir, une école de danse se produit sur la place des armes et invite des spectateurs à danser. Surprise de l'efficacité et de l'exactitude des pas, Letty ouvre la conversation avec sa voisine pour comprendre d'où vient ce talent. Est ce génétique ? Et bien non ! très jeunes et à l'école ils ont des cours de danse traditionnelles et apparemment ils adorent ça. Nous avons assisté à la danse de la séduction :

Eh oui c'est aussi un pays de cow-boys ou Gauchos

Nous confirmons que la vie chilienne est plus onéreuse que celle des autres pays visités. Nous
décidons de ne plus faire beaucoup de resto mais de profiter de notre 6m2.
Le programme pendant les 20 jours de présence de Marie et Daniel est de visiter tout le nord du
pays.
Nous prenons la route lundi matin vers Valparaiso.