mercredi 10 février 2010

Arequipa, cañon de la colca, les premières hauteurs pour Dédé et Jacotte

Nous revoilà partis pour les altitudes, mais cette fois-ci, le challenge est de bluffer Dédé et Jacotte,
car de notre côté nous sommes un peu accoutumés à ces chiffres au dessus du Mont-Blanc.

Arequipa est notre point de chute. Voilà la place des armes :

Nous reviendrons de nos aventures le 16 février pour que le 17 les parents reprennent l'avion pour St Germain via Lima, New-York et Lyon et que nous continuions notre voyage en petite famille.
L'entrée du monastère
2350m d'altitude, une architecture coloniale à couper le souffle, un artisanat pur laine d'alpagas, une
diversité de plats tous plus succulents les uns que les autres et le pisco sour (boisson alcoolisée du pays à base de blanc d'oeuf et de citron) bref il y fait bon vivre. 
Nous passerons la première journée à visiter la ville et surtout le monastère Santa Catalina. Une petite citadelle dans la ville, 20000 m², ouvert au public en 1970.


mystérieux et fascinant avec ses coins et recoins, ses petites ruelles, ses escaliers cachés et les couleurs vives. Les cellules ne donnent pas envie d'y dormir!!

On a beaucoup joué à cache-cache avec Zachary.
 
Pour zachary c'est plutôt une cachette au top !
Lorsque nous sortirons du monastère, le spectacle du couché de soleil sur la ville nous émerveille. La lumière est tellement particulière !
Et pour la suite nous voilà partis pour une expédition de 2 jours dans le canyon de la Colca. La descente dans le canyon sera pour une prochaine fois. Ludo et Malo nous ont prévenu de la difficulté importante (4h de remontée raide); pour les enfants et Jacotte nous choisissons le plus simple.
La première étape : Arequipa-Chivay (3900m). En route nous nous élèverons à 4900m, le point culminant. Pour éviter le soroche (mal des montagnes), Jesus notre guide nous fait expérimenter la coca. Heureusement pour Jacotte qui commençait à ressentir des maux de têtes importants.
Il faut dire que le dénivelé est avalé très rapidement.
Une dizaine de feuilles avec un catalyseur, le tout dans la bouche pendant au moins une heure. Les locaux, eux, garde la mixture dans la bouche toute la journée en réalimentant de feuille ou de catalyseur.  Les premières sensations sont celles de l'anesthésie chez le dentiste ensuite les bienfaits contre les maux dûs à l'altitude arrivent.
Le long du parcours, nos croisons des vigognes, des alpacas et des lamas. Les parents sont aux anges de découvrir la quasi totalité des camélidés du Pérou (ils nous manquent plus que le guanaco)!
Alors c'est quoi ? petite devinette....

Toutes les haltes nous permettent d'admirer le paysage typique qu'offrent souvent les cartes postales et les costumes brodés à la main aux couleurs vives.
 

Il ne faut pas avoir peur du lumineux ici.
 Ca y est Jacotte a trouvé les boutiques...

Le temps se grise et en chemin nous avons droit à la pluie et la grêle qui recouvre la route d'un
manteau blanc ne dépareillant pas avec la laine des lamas qui paissent partout de chaque côté de la route.

Arrivée sur le village de Chivay pour une nuit particulière.
 

Après les épreuves des barotraumatisme, le plaisir d'un bain d'eau soufrée dans une piscine à
38°C en plein air à 3900m. Le must, c'est qu'une demoiselle fait le tour de la piscine en demandant si
l'on désir quelque chose à boire ou à manger.

Juste à côté de là, il reste quelques vieilles pierres auxquelles nous trouvons une tout autre utilisation qu'à l'origine.

Encore une fois, voilà une leçon de lumière au coucher du soleil :

Et pour clôturer la soirée : nous avons eu la chance de déguster un buffet avec toutes les spécialités de la sierra (de la montagne) et enfin l'alpaga (oh, ça va ! On voit venir les âmes sensible, et bien c'est fameux !). Chaque repas que nous dégustons au Pérou est fameux ! Nous nous régalons.
Pour agrémenter le repas, il est accompagné de danses folkloriques, Kri en profitera pour essayer "la danse de la malaria" (il s'est fait fouetter).


Le lendemain en route vers un des plus grand canyon du monde : le canyon de la Colca.
Départ 5H30 du mat pour se rendre au mirador de la cruz del condor.
Le moment du départ

En chemin on fait halte dans les petits villages, déjà tous sur le pied de guerre attendant le touriste.
 
On joue le jeux, les scènes de vie qu'ils nous permettent d'observer sont magiques et inhabituelles.
 

Et enfin le but de l'expédition : le canyon

Les cultures en terrasses pré-inca (celles-ci ne sont pas organisées géométriquement)
Nous verrons plusieurs condors en vol mais la plupart ont migré sur la côte où la nourriture
foisonne en cette saison.
 Vous le verrez plus près quand vous serez sage. En tout cas en vol le condor est majestueux.
les 4 qui se rêvent en condor
Le retour à Arequipa est épuisant, la route est parfois trop chaotique et les dénivelés trop importants
pour nos têtes d'européens.
Dédé et Jacotte sont devenus accrocs aux bonbons à la coca, il faut dire que les dénivelés les travaillent un peu et parfois le mal de tête gène leur plaisir du voyage.

Mais les paysages nous bercent et les bonbons nous soignent!!!
 
Dure la vie de femme ....
Nos enfants, comme d'habitude, ne montrent pas de signes fatigue si ce n'est un peu trop
d'excitation le soir car les voyages en bus sont parfois un peu trop longs pour ces petits. Zachary
passe son temps à poser des questions et à admirer le paysage et Esteban à sauter une fois sa sieste
terminée.

Pas le temps de se poser comme de bons voyageurs que nous sommes devenus car les jours avec
Dédé et Jacotte sont comptés et nous aimerions leur faire découvrir un max de choses, alors nous
partons pour Puno, ville sur les bords du lac Titicaca (ça fait rire les enfants ça au moins !!! pipi-
caca).

2 commentaires:

  1. Ah l'ivresse de l'altitude...ça donne envie !
    Et les couchés de soleil sont incroyables, c'est trop beau, ils ont de la chance Dédé et Jacotte !! Une petite pensée pour eux aujourd'hui qui doivent être sur le retour...

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  2. c trop beau!!! ca fait rever!! meme moi! la bise pascaline

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